Emmanuel Macron a dû s’habituer aux controverses. Ces dernières semaines n’ont pas fait exception, avec une série de critiques touchant divers aspects de la politique et de la communication présidentielle. Tout a commencé avec la suggestion, largement relayée, que la cérémonie d’ouverture pourrait être confiée à Aya Nakamura, avec la condition qu’elle interprète des chansons d’Edith Piaf. Une semaine plus tard, lors de la journée du 8 mars, la proposition d’inscrire l’IVG dans la constitution a été accueillie par un vent glacial de désapprobation, notamment avec les remarques cinglantes de Catherine Ringer.
Plus récemment, c’est sur les réseaux sociaux que les moqueries ont fusé autour du président Emmanuel Macron. D’abord, une photo le montrant en position de boxeur a suscité des spéculations sur d’éventuelles retouches. L’Elysée a rapidement réagi pour démentir ces allégations. Ensuite, une série de clichés avec le président brésilien Lula a été comparée à des photos de mariage, ce qui a incité Emmanuel Macron lui-même à riposter aux critiques, sans détour. En somme, les critiques pleuvent et le président n’en a pas fini de se faire critiquer.
L’Élysée Répond, Mais les Doutes Persistent
La nouvelle controverse qui secoue actuellement le président concerne ses costumes. Révélée par Libération le vendredi 29 mars, il semblerait que pour son voyage au Brésil, les tenues présidentielles aient voyagé en classe affaires, entraînant des frais dépassant les 3 000 euros. Selon les informations divulguées par Libération, un membre de l’intendance de l’Élysée aurait voyagé aux côtés de deux costumes présidentiels, ces derniers disposant de leur propre siège. Une source de l’Élysée a déclaré à Libération : « Quand on voyage avec les affaires du Président, on prend un “extra seat” (siège supplémentaire) ». Selon cette même source, le coût de ce voyage aurait été cinq fois supérieur au prix de deux costumes neufs.
Face à cette polémique, l’Élysée a réagi en affirmant que le Major de la Marine nationale était présent sur place avec divers équipements nécessaires pour préparer le déplacement, et pas seulement deux costumes. Cependant, Libération maintient ses affirmations : les autres équipements ont été placés en soute, ne générant pas de frais supplémentaires, et aucune explication n’a été fournie quant au choix de ne pas faire voyager les costumes en avion présidentiel. Cette affaire met Emmanuel Macron dans une position délicate, sans qu’il ne puisse repasser son costume.
