Des Accusations Sans Précédent
Ce dimanche 31 mars, Mediapart a publié un article choquant, révélant les témoignages de sept femmes accusant le DJ Arnaud Rebotini d’agressions et de harcèlements sexuels lors de concerts. Ces allégations ont jeté une ombre sur la réputation du célèbre compositeur français, lauréat du César de la meilleure musique en 2018.
Selon les déclarations recueillies par Mediapart, les faits remontent à diverses occasions, notamment en 2019 lors d’une performance de l’artiste à Nantes. Une des plaignantes, nommée Nolwenn, relate une expérience désagréable lorsqu’elle aurait été victime des avances non désirées de Rebotini dans une cabine photo installée dans le lieu du concert.
Dans son témoignage, Nolwenn décrit comment elle aurait été confrontée à des gestes déplacés de la part du musicien, malgré ses protestations. Malgré ses efforts pour exprimer son inconfort, elle aurait été confrontée à une main insidieuse, aboutissant sur des zones inappropriées de son corps.
Interrogé par Mediapart, Arnaud Rebotini a réfuté ces allégations, prétendant ne pas se souvenir des détails de cette soirée. Il a nié catégoriquement avoir eu un comportement inapproprié, même sous l’influence de l’alcool. Rebotini a affirmé qu’il privilégiait la séduction et qu’il respectait toujours les limites fixées par ses interlocuteurs.
Outre Nolwenn, six autres femmes ont partagé leurs expériences similaires avec Mediapart, accusant également Rebotini de comportements déplacés lors de ses représentations nocturnes. Cependant, jusqu’à présent, aucune plainte formelle n’a été déposée concernant ces incidents.
Dans sa défense, Arnaud Rebotini a admis avoir été un « dragueur relou » par le passé, mais a fermement nié avoir été un agresseur sexuel. Il a exprimé ses regrets pour tout inconfort qu’il aurait pu causer et a assuré qu’il avait évolué depuis lors, promettant de ne plus reproduire de tels comportements.
Cette affaire fait actuellement grand bruit dans le milieu musical français. Tandis que les accusations continuent de susciter la controverse, il reste à voir quelles seront les suites de cette affaire.