Entre 1986 et 1992, le réalisateur Benoît Jacquot et l’actrice Judith Godrèche ont formé un couple au sein duquel la jeune femme n’était encore qu’une adolescente. En effet, à l’époque où leur relation a débuté, Benoît Jacquot avait 40 ans, tandis que Judith Godrèche n’avait que 14 ans. Leur histoire, entachée par cette différence d’âge et le fait que Judith Godrèche était mineure, refait surface aujourd’hui avec les accusations portées par cette dernière.
Le 6 février dernier, Judith Godrèche a déposé une plainte pour viol à l’encontre de Benoît Jacquot auprès de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris. Cette action a également été accompagnée d’une plainte contre le réalisateur Jacques Doillon. Ces démarches ont fait écho dans le monde du cinéma français et ont contribué à alimenter les débats sur les violences et agressions sexuelles dans l’industrie cinématographique, notamment à travers le mouvement #MeToo.
L’intervention de Benoît Magimel
Dans une récente interview accordée au magazine Marie Claire, l’acteur Benoît Magimel a soulevé des questions sur la responsabilité de l’entourage de Judith Godrèche à l’époque où elle était en couple avec Benoît Jacquot. Il s’est notamment interrogé sur le fait que la famille de l’actrice ait approuvé cette relation, alors qu’elle était interdite par la loi en raison de l’âge de Judith Godrèche. Pour Benoît Magimel, il s’agissait de la responsabilité de la famille de protéger une adolescente dans une relation jugée inappropriée par la loi.
Prudence et appel à laisser la justice agir
Concernant le comportement de Benoît Jacquot, accusé par Judith Godrèche, Benoît Magimel a préféré adopter une position prudente. Il a souligné l’importance de laisser la justice faire son travail et de ne pas se permettre de juger avant que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Pour lui, seule l’enquête menée par le parquet de Paris pourra apporter des réponses précises et établir la vérité sur cette affaire délicate.
Cette affaire continue de susciter des réactions contrastées au sein du monde du cinéma français. Si certains soutiennent Judith Godrèche dans sa démarche et saluent son courage pour avoir brisé le silence, d’autres appellent à la prudence et à ne pas préjuger de la culpabilité de Benoît Jacquot avant que toute la lumière ne soit faite sur cette affaire.
