Un héritage d’amitié : Belmondo et Delon, une relation hors norme
Difficile d’imaginer des figures plus emblématiques du cinéma français que Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Leurs noms résonnent dans l’histoire du cinéma, témoignant d’une époque où le talent s’érigeait en monument. Leurs chemins se sont croisés dans les ruelles animées de Saint-Germain-des-Prés, mais c’est sur le plateau de tournage de « Sois belle et tais-toi », en 1958, que leur destin commun a véritablement débuté. De cette rencontre est née une relation singulière, mêlant amitié et rivalité. Malgré les tensions autour du film « Borsalino », une amitié indéfectible s’est tissée entre ces deux légendes du septième art. « À cette époque, nous étions les deux acteurs phares, donc les rivalités étaient inévitables. Nous nous sommes disputés, mais légèrement. Il a toujours été là dans les moments difficiles », confiait Jean-Paul Belmondo dans une interview accordée au Parisien en novembre 2015, quelques années avant son départ.
Une amitié transmise : quand les fils prennent le relais
Cette amitié, digne des plus grands éloges, semble s’être transmise aux générations suivantes, notamment à travers leurs fils respectifs, Paul Belmondo et Anthony Delon. Dans une entrevue exclusive accordée à Paris Match, ces deux hommes reviennent sur leur enfance, marquée par l’ombre imposante de pères illustres, mais également sur la complicité unique qu’ils ont su développer. Malgré quelques désaccords, la relation qui les unit demeure indéfectible.
Nés à quelques mois d’intervalle – Paul Belmondo le 23 avril 1963 et Anthony Delon le 30 septembre 1964 -, ces deux héritiers d’un héritage cinématographique exceptionnel ont suivi des chemins distincts. « Nous sommes très différents, tout comme nos pères. Nous n’avons pas besoin de beaucoup de mots pour nous comprendre », déclare Anthony Delon, évoquant sa relation avec Paul Belmondo.
Un « malentendu » entre amis : Stéphanie de Monaco au cœur de la discorde
Pourtant, malgré cette complicité, une ombre semble planer sur leur relation, celle d’un « malentendu » impliquant une personnalité de la noblesse. Anthony Delon évoque ce différend sans le détailler : « Il n’y a jamais eu de rivalité entre nous, sauf pour une princesse… mais c’était un malentendu ! ». Cette « princesse » n’est autre que Stéphanie de Monaco, dont la relation avec Paul Belmondo dans les années 80 a suscité des remous, avant qu’elle ne vive une idylle avec Anthony Delon. Malgré cette période tumultueuse, leur amitié a survécu, témoignant de sa solidité à toute épreuve.
Conclusion : Au-delà des malentendus, une amitié indéfectible
Au fil des années, l’amitié entre les familles Belmondo et Delon s’est révélée être bien plus qu’une simple coïncidence de circonstances. Elle a survécu aux tumultes du monde du cinéma et aux aléas de la vie personnelle. À travers les générations, cette relation a su demeurer un symbole d’unité et de soutien, rappelant que même dans un monde où les intérêts et les ambitions peuvent diverger, les liens du cœur demeurent inébranlables.
