Un contentieux ancien qui prend de l’ampleur
Le 25 mars 2024, une nouvelle étape a été franchie dans le conflit qui oppose Booba à Magali Berdah. Ce différend, né en mai 2022, a pris une tournure judiciaire conséquente, marquée par une plainte pour diffamation déposée par les avocats du rappeur. Ce dernier, suivi par près de 6 millions de personnes sur les réseaux sociaux, avait alors accusé la femme d’affaires d’escroquer les internautes, entraînant une enquête pour pratiques commerciales trompeuses.
Des accusations en retour
Suite à ces allégations, Magali Berdah avait répliqué en portant plainte pour cyberharcèlement, dénonçant des mois de « mort sociale » et de « lynchage médiatique ». Un procès, s’étendant de novembre 2023 à fin janvier 2024, a vu le parquet requérir des peines de prison pour les 28 personnes accusées de messages haineux ou injurieux à son encontre.
Une plainte pour diffamation déposée par les avocats de Booba
Ce lundi 25 mars 2024, les avocats de Booba ont annoncé avoir déposé une plainte contre Magali Berdah pour diffamation et non-respect de la présomption d’innocence. Ils dénoncent les « multiples interventions médiatiques » de la femme d’affaires, accusant Booba de cyberharcèlement et de menaces de mort. Les défenseurs du rappeur insistent sur le fait que Booba doit bénéficier de la présomption d’innocence jusqu’à la fin de la procédure, comme tout citoyen.
Contexte juridique complexe
Depuis octobre 2023, Booba est mis en examen pour harcèlement moral en ligne aggravé et placé sous contrôle judiciaire, soupçonné d’avoir envoyé près de 500 messages sur les réseaux sociaux visant Magali Berdah. Parallèlement, cette dernière sera jugée en septembre 2024, à Nice, pour banqueroute et blanchiment. Cette nouvelle plainte risque d’aggraver encore le contentieux entre les deux parties, ouvrant la voie à de nouveaux rebondissements et déclarations dans les mois à venir.
