Jamel Debbouze était âgé de seulement 14 ans quand il a perdu l’usage de sa main, à la suite d’un horrible drame. Un thème que la star n’évoque pas beaucoup. Toutefois, il a décidé de faire des confidences concernant son handicap.
« Dédramatiser, c’est plus simple et mieux à vivre », déclare Jamel Debbouze Il était âgé de seulement 14 ans lorsque sa vie a pris un autre tournant. En 1990, l’adolescent est heurté par un train, qui va engendrer le perte de l’usage de son bras droit, alors que son amis meurt sur le coup. Son handicap, Jamel Debbouze l’a utilisé comme une force, ce qui lui a permis de se construire un destin hors norme…
La célébrité aborde peu son handicap. Néanmoins, il a accepté de faire des confidences devant les caméras de Konbini, ajoutant avoir fait face à cette tragédie, grâce au « déni. Tout simplement ». « La seule manière pour moi de passer outre cet accident, c’est de me dire : ‘Il n’existe pas’. il existe évidemment, c’est là . Je le mets dans ma poche. Et j’avance », indique le célèbre humoriste. « Une manière de nier que j’étais freiné, ou diminué, ou que je ne pouvais pas faire comme les autres », indique-t-il.
Les causes de ce drame
Lorsqu’il était adolescent, il avait pour ambition de devenir danseur, et d’ailleurs il s’est « mis à danser tout de suite ». Au final, l’humour va lui permettre de s’en sortit. « Le jour où on m’a appris que je ne bougerais plus le bras, j’ai tout de suite demandé au docteur s’il pouvait me prêter son stylo pour écrire de la main gauche », disant en riant la star. Avant d’ajouter : « Ça a été un réflexe immédiat. Parce que… Pas de temps à perdre ». Il voulait profiter du temps qui lui restait à vivre.
Il y a quelques mois, le célèbre humoriste révélait à la télévision et face à un public d’enfants à travers l’émission Au tableau, les causes de ce drame. « J’ai fait une bêtise, je n’ai pas écouté mes parents. Je suis sorti tard alors que je n’aurais pas dû sortir tard. Je me suis retrouvé sur un quai d’une gare. Je voulais gagner un peu de temps, j’ai vu le bus passer, je ne voulais pas le rater. J’ai traversé les rails en pleine nuit, sans regarder ni à droite, ni à gauche », dit-il avec beaucoup d’émotion.