Gabriel Attal Revoque l’Obligation d’Utiliser Olvid : Retour sur une Décision Clé
Le 9 janvier dernier, Élisabeth Borne a passé le relais à Gabriel Attal, qui a été chargé par Emmanuel Macron d’incarner le changement en tant que Premier ministre. Cependant, le nouveau venu n’a pas tardé à revenir sur une décision importante prise par sa prédécesseure.
Le Changement de Garde à Matignon
Le lundi 8 janvier, Élisabeth Borne a présenté sa démission à Emmanuel Macron, et dès le lendemain, Gabriel Attal a pris ses fonctions en tant que Premier ministre, devenant ainsi le plus jeune Premier ministre de la Ve République. Dès son arrivée à Matignon, il a cherché à imprimer sa marque, même si cela a suscité quelques critiques. Le Président l’a choisi pour marquer une rupture avec le gouvernement précédent, et Gabriel Attal a déjà mis fin à une obligation à laquelle Élisabeth Borne attachait beaucoup d’importance.
La Fin de l’Obligation d’Utiliser Olvid
Élisabeth Borne avait émis une circulaire le 22 novembre précédent, invitant les ministres et leurs cabinets à abandonner les « principales applications de messagerie instantanée grand public », qu’elle considérait comme présentant des failles de sécurité, au profit d’un service de messagerie 100 % français : Olvid. Cette messagerie instantanée, créée par une start-up parisienne en 2019, avait été qualifiée de « plus sûre du monde » par le ministre délégué au Numérique, Jean-Noël Barrot. Cependant, selon Le Parisien, son utilisation s’est avérée « peu ergonomique ».
La Réaction au Changement
Bien qu’Olvid n’exige ni numéro de téléphone ni adresse e-mail, offrant ainsi une protection maximale des données, la procédure pour ajouter des contacts était jugée compliquée par certains. Il fallait scanner un QR code sur l’appareil de la personne à ajouter ou utiliser un code à quatre chiffres. La décision de Gabriel Attal de revenir sur cette obligation réjouira ceux qui trouvaient la procédure trop complexe. Elle sera également bien accueillie par d’autres fournisseurs de messagerie qui avaient protesté lorsque Élisabeth Borne avait remis en question la sécurité de leurs applications. Cependant, on peut se demander quelle est la réaction d’Élisabeth Borne face à ce revirement, mais à l’heure actuelle, elle a probablement d’autres préoccupations.
Cette décision de Gabriel Attal montre que le changement peut survenir rapidement en politique, même dans des domaines tels que la sécurité des communications.
