Ces symptômes sont différents de ceux hommes, et surtout ils sont surprenants. L’infarctus féminin fait des ravages puisqu’il fait quatre fois plus de décès que le cancer du sein. Une infirmière originaire des Etats Unis, qui a été confrontée à un infarctus féminin, souhaite alerter sur le phénomène sur facebook et Twitter.
« Je veux avertir les femmes que nos crises cardiaques sont différentes », indique l’infirmière sous le pseudo Geewheezie sur les réseaux sociaux. Elle déclarait, d’ailleurs, être « une femme âgée », car elle a fait une crise cardiaque (ou infarctus du myocarde). L’artère coronaire gauche de son cœur était bouchée à 95% par un caillot. D’autant plus, qu’elle n’a «jamais eu de douleurs thoraciques. Ce n’est pas ce qu’on lit dans les dépliants ».Selon les docteurs avant la crise, le caillot était présent « par intermittence pendant des semaines », indique-t-elle.

« Je veux avertir les femmes que nos crises cardiaques sont différentes. Dimanche dernier, j’ai fait une crise cardiaque. J’avais un caillot qui bouchait à 95% mon artère coronaire gauche. Je suis en vie parce que j’ai appelé les secours. Je n’ai jamais eu de douleurs thoraciques. Ce n’est pas ce qu’on lit dans les dépliants. Il était là par intermittence depuis des semaines. » (Photo : capture d’écran: gwheezie/Twitter)
« J’avais l’impression de brûler »
En effet, cette infirmière américaine a vécu une douleur intense « traverser le haut de [son] dos, les omoplates et également les deux bras. J’avais l’impression de brûler », déclare-t-elle sur les réseaux sociaux.
Elle a d’abord, elle pensait à « une déchirure musculaire ». « J’avais aidé toute la semaine ma voisine à nettoyer sa grange, je pensais que je m’étais froissé quelques muscles. J’ai pris de l’ibuprofène et mis du chaud sur mes épaules. J’ai failli mourir parce que je n’ai pas identifié ça comme une douleur thoracique, indique la femme. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à transpirer et à vomir que j’ai appelé les secours. On m’a posé 4 stents(extenseurs vasculaires N.D.L.R.), une heure après mon arrivée aux urgences. »
Des symptômes atypiques
Mais avant cet événement, il n’y a eu aucun signes annonciateurs. La veille, elle avait conduit durant six heures pour rendre visite à sa maman : « J’ai pensé que je devrais aller voir un médecin, mais j’ai dû aider ma mère qui a 90 ans et j’ai repoussé cette idée car ce n’était pas si douloureux. »
D’après le site de la fédération française de cardiologie, les femmes sont confrontées à des symptômes différents au moment d’un infarctus: « nausées, palpitations à l’effort, essoufflement, douleur au milieu du dos, fatigue inhabituelle… Des signes souvent assimilés à tort à une crise d’anxiété. »
Geewheezie souhaite aujourd’hui partager son expérience pour éviter des drames. Elle indique notamment : « J’ai eude la chance. »