Claudette, 77 ans laissée à l’abandon au CHU. Elle décède : ses fans saisissent la justice

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Claudette, âgée de 77 ans, aurait été victime d’une terrible négligence à l’hôpital où elle devait être opérée. Ses enfants ont fait appel à la justice.

Claudette se trouvait à l’hôpital en attente d’une opération du péroné. Dans ce contexte, elle devait rester à jeun durant 24 heures. Mais plutôt qu’un jour, la vieille dame serait restée sans manger ni boire plusieurs jours durant, son opération ayant été sans cesse repoussée. Ses enfants ont appris son décès le 31 août dernier.

La veille de son opération qui est le 24 août, Claudette prend un simple bouillon. Seulement, elle n’est pas opérée le lendemain. Ses enfants « accusent le CHU d’avoir laissé leur mère mourir de faim aux urgences « , rapporte France Live. Ce qui a conduit le parquet de Dijon à demander que soit effectuée une autopsie. Une enquête a par ailleurs été ouverte.

Les enfants de Claudette ont décidé de porter plainte pour exposer cette supposée négligence. « On espère pas grand-chose, ça ne va pas faire revenir notre mère, mais on ne veut pas que d’autres familles se retrouvent dans cette détresse-là », ont-ils déclaré sur BFMTV. Surtout qu’ils ont encore du mal à s’imaginer leur mère dans ce désarroi. 

« On se disait que ce n’était pas possible ». Mais difficile pour eux d’en douter puisque leur mère, avant de s’éteindre, a partagé ses inquiétudes avec eux. « Il y a un vrai problème en termes de personnel soignant, en termes d’organisation actuelle liée à la fermeture des lits.  Ça ne permet plus aujourd’hui aux soignants de travailler dans de bonnes conditions », soutient une aide-soignante sur BFMTV.

Le manque de soignant dans les hôpitaux conduit malheureusement à ce type de tragédie. Les appels téléphoniques n’ont pas suffit à remédier à la situation et Claudette qui a fini par sombrer dans le coma. Sa fille explique qu’elle a été «descendue en réanimation pour déshydratation complète dans la nuit du 28 au 29 août avant de mourir deux jours plus tard ».

L’hôpital est impliqué pour homicide involontaire. L’établissement toutefois « nie avoir laissé la septuagénaire sans manger pendant plusieurs jours, affirmant que des repas ont été commandés et distribués ». Un drame qui aurait pu toucher n’importe qui. L’autopsie renseignera sans doute mieux sur ce qui a entraîné le décès de la retraitée.

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