Si Sylvie Vartan a quitté son premier mari Johnny Hallyday, ce n’est pas principalement à cause de ses infidélités.
Elle fut l’épouse de Johnny Hallyday entre 1965 et 1980 et a eu avec lui son fils David. Mais leur mariage n’aura pas été aussi fort que l’amour qui les unissait. Sacha Rhoul, ancien secrétaire du taulier, arrivé à son service peu après le mariage des deux artistes, disait sa pensée au sujet de Sylvie Vartan.
« C’est la seule femme qu’il respectait et craignait à la fois, car elle le dominait », avait-il affirmé, avant d’ajouter: « Elle était tout pour lui : sa femme, son amie, sa maîtresse ». Face à Nagui ce 30 novembre dans La bande originale sur France Inter, la maman de David Hallyday a fait une révélation surprenante.
Lorsque l’animateur lui lance: « Ce sont ses infidélités qui vous ont fait partir et demander le divorce », Sylvie Vartan répond: « Non non (…) Les infidélités, ça n’avait pas une grande importance pour tout vous dire, parce que je connaissais parfaitement Johnny et je savais que tout ça n’avait pas une grande importance au fond ».
La chanteuse estime que dans un couple, « on peut être faible ». Aussi, l’infidélité n’est pas pour autant, selon elle, « de la trahison ». « Moi je n’ai jamais été jalouse curieusement, mais je ne le suis pas de nature », affirme Sylvie Vartan qui s’aventure à faire « bondir pas mal de filles ». « Je pars du fait que chaque être est irremplaçable, j’ai toujours pensé ça, et que personne n’apporte la même chose à quelqu’un », dit-elle.
Cependant, Johnny Hallyday qui batifolait un peu partout était plutôt jaloux. Sylvie Vartan évoque ce souvenir des années 60, à la sortie de son meilleur album, La plus belle pour aller danser. « il était un peu énervé par les paroles », se souvient-elle, avant d’expliquer : « C’était trop osé. Il faut dire qu’il était très jeune et très jaloux ».Â
Sylvie Vartan est née en Bulgarie où elle a vécu une partie de son enfance. Lorsqu’elle arrive en France, elle est âgée de 8 ans et ne parle pas le français. Ses parents ont choisi de fuir, avec son frère et elle, la dictature communiste de l’époque. Ses grands-parents qu’elle ne reverra jamais, sont restés dans le pays.
