Dans son livre « 682 jours – Le bal des hypocrites », paru chez Plon, Roselyne Bachelot ne mâche pas ses mots en ce qui concerne certains artistes. Elle évoque notamment Benjamin Biolay, qualifié par elle d’« artiste parmi les plus friqués » et possédant une « tartine bien beurrée et des deux côtés ». Le chanteur, visiblement peu enclin à laisser passer ces propos, avait répliqué sur sa page Instagram en publiant une photo d’une fausse couverture des Aventures de Tintin intitulée « A la recherche de ta dignité ».
Mais lors de son passage dans l’émission « C à Vous » présentée par Anne-Elisabeth Lemoine, Roselyne Bachelot n’a pas cité une seule fois le nom de Benjamin Biolay, préférant répondre de manière générale à ses critiques. « Pendant la crise COVID-19, j’ai travaillé jour et nuit pour les artistes, je me suis battue pour eux. Mais à aucun moment, ceci a été reconnu par certains ! », a-t-elle déclaré, laissant sous-entendre que le chanteur faisait partie de ces « certains ».
La ministre de la Culture pendant la crise COVID-19
Depuis le début de la crise sanitaire liée à la COVID-19, Roselyne Bachelot a dû faire face à de nombreux défis en tant que ministre de la Culture. Elle a notamment dû gérer la fermeture des salles de spectacles et la mise en place de dispositifs de soutien pour les artistes et les professionnels de la culture, comme le dispositif « Aide aux entreprises culturelles et artistiques en difficulté » (AEC).
Mais selon Roselyne Bachelot, certaines personnes n’ont pas su reconnaître ses efforts pour soutenir le milieu artistique. « Je suis très déçue par l’ingratitude de certaines personnes, qui n’ont pas hésité à m’insulter et à me critiquer alors que j’ai tout fait pour les aider », a-t-elle confié dans « C à Vous ».
Le monde de l’art, un monde d’hypocrite ?
Selon Roselyne Bachelot, le monde de l’art est un milieu où l’hypocrisie est monnaie courante. « Il y a beaucoup d’hypocrisie dans le monde de l’art, c’est un milieu où chacun cherche à tirer son épingle du jeu et où la reconnaissance est souvent très attendue », a-t-elle déploré.
