Le couple d’Adrien Quatennens serait sous tensions. Le député la France insoumise est accusé de violence.
Le Canard Enchaîné a relayé dans ses colonnes l’information selon laquelle Adrien Quatennens connait une crise dans son foyer. Son épouse aurait déposé une main courante et une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Lille. Le député La France insoumise est soupçonné de « violences par conjoint ».

« Suite à une dispute après avoir annoncé sa volonté de séparation, Céline Quatennens a déposé une main courante en précisant aux policiers qu’elle ne souhaitait ni porter plainte ni qu’il y ait des suites judiciaires à cette main courante et qu’elle exigeait que les informations ne se retrouvent pas dans la presse », peut-on lire ce mardi sur les réseaux sociaux.
Il s’agit en fait d’un communiqué rédigé par le couple Quatennens. « Nous entendons protéger notre vie privée et celle de notre famille, en demandant le respect pour retrouver le chemin de l’apaisemet », poursuivent-ils. La membre d’Europe Ecologie Les verts et élue conseillère de Paris, Raphaëlle Rémy-Leleu, tourne le dos au député suite à ces accusations de violence.
Elle s’est exprimée à ce sujet sur RTL, soutenant qu’Adrien Quatennens ne peut réprésenter la gauche et « croire le témoignage des femmes ». « S’il y a un témoignage accusant Adrien Quatennens de violences conjugales, je ne considère pas qu’il puisse être un représentant de la gauche dans ce pays ou ailleurs », a-t-elle déclaré.

La fervente féministe explique avoir été « choquée ». Originaire du nord comme c’est le cas d’Adrien Quatennens, elle assure accorder sa confiance aux « femmes qui témoignent » dans le cadre d’affaires de violences conjugales. « Ma ligne ne faillira jamais », a affirmé l’élue de Paris sur l’antenne de RTL.
Alors qu’il était perçu par certains comme le successeur de Jean-Luc Mélenchon, l’avenir politique d’Adrien Quatennens semble bien assombri. L’affaire embarrasse la France insoumise et ses éventuelles répercussions ne sont pas prises à la légère. Pour preuve, le communiqué du couple évoquant une affaire d’ordre privée qui a cependant été relayé par le service de presse des députés insoumis.